Les profs

Le lycée Jules Ferry n'affiche que 12 % de réussite au bac a lauréat, en faisant le pire lycée de France. L'inspecteur d'académie propose alors au proviseur d'engager les pires professeurs, en espérant que cela permettra au lycée de dépasser les 50 % de réussite ; faute de quoi, le lycée sera fermé.
 Sont alors engagés sept professeurs aux méthodes atypiques : Serge (surnommé Tirocu), un professeur dont on ne sait pas au départ la matière qu'il enseigne (juste bon en maths) très fainéant, déclarant par exemple : « Aujourd'hui, on invente un exercice, on le fait, on le corrige, tout seul et en silence, HOP, c'est parti ! » ; Gladys, une professeur d'anglais tyrannique adepte du lancer de craie ; Albert, professeur de chimie féru d'expériences dangereuses et bizarres qui finissent la plupart du temps en explosion ; Amina, professeur de français aux courbes affriolantes ; Éric, professeur d'EPS adepte des exercices dangereux (comme du saut à l'élastique sur le lycée) ; Maurice, professeur de philosophie totalement incompréhensible ; et Antoine Polochon, professeur d'histoire idolâtrant Napoléon, et n'ayant jamais obtenu son CAPES.
Lors du premier trimestre, les parents d'élèves se plaignent des méthodes utilisées par les professeurs : le proviseur décide donc d'y remédier en les privant de leurs moyens. Malgré une progression des résultats des élèves, les profs se considèrent comme censurés et l'inspecteur d'académie décide de leur donner carte blanche. Mais au fur et à mesure des semaines, les résultats sont de plus en plus catastrophiques, et la réputation des profs et leurs méthodes sont telles que des élèves non inscrits dans l'établissement viennent assister aux cours. Après un bac blanc, la sentence est sans appel : 3 % de réussite.
L'inspecteur d'académie révèle donc au proviseur que son intention primaire était bel et bien de fermer le lycée en engageant les pires professeurs. Mais Polochon les entend et ils décident alors de tenter le tout pour le tout pour sauver le lycée. Ils décident tout d'abord de voler les sujets du bac au ministère à Paris. Le vol est un succès, mais ils ont malencontreusement volé les sujets du brevet des collèges, et non du bac a lauréat, ce qu'ils apprennent une fois les sujets donnés aux élèves.
Alors qu'il ne reste plus que deux semaines, les profs décident alors de mettre leur bonne volonté en commun pour faire en sorte que leurs méthodes ne posent plus problème aux élèves. Tout semble fonctionner, jusqu'à l'examen. Lors de l'annonce des résultats, le lycée n'obtient que 49 % de reçus. Mais suite à une demande de renvoi de l'élève Boulard par le CPE à cause de sa légendaire paresse (il retriple sa terminale et a, une fois de plus, échoué au bac), la demande est finalement passée et Boulard est renvoyé. Grâce à ce renvoi, le lycée passe donc à 50 % de reçus au bac, et le lycée est sauvé. Les professeurs engagés se voient alors donner des propositions de mutation, mais ils décident finalement de rester à Jules Ferry.